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Jean Sorel

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Jean Sorel
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean Sorel dans Je suis vivant ! (1971).
Nom de naissance Jean Bernard Antoine de Chieusses de Combaud-Roquebrune
Naissance (90 ans)
Marseille (Bouches-du-Rhône), France
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Acteur
Films notables Germinal
Belle de jour

Jean Sorel est un acteur français né le à Marseille.

Armes de la famille de Chieusses de Combaud-Roquebrune.

De son vrai nom Jean de Chieusses de Combaud-Roquebrune, Jean Sorel est issu d'une lignée remontant, par les femmes, aux Capétiens[1] ; la famille Chieusses devient, elle, « de Chieusses » au XVIIe siècle après s'être élevée socialement dans les charges juridiques.

Son père, Guillaume (dit Guy) de Combaud de Roquebrune, fondateur de la revue Liberté avec son beau-frère, François de Menthon, meurt lors d'un raid en arrière des lignes sur Sennecey-le-Grand le [2].

Formation et débuts

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Jean Sorel entame des études à l'École normale supérieure[réf. souhaitée] en vue d'une carrière diplomatique avant de servir en Algérie en 1956-1957. Ayant décidé à son retour de devenir comédien, il débute au cinéma en 1959 dans un second rôle dans J'irai cracher sur vos tombes, adaptation par Michel Gast du roman éponyme de Boris Vian. L'année suivante, il obtient son premier grand rôle dans Les Lionceaux de Jacques Bourdon, puis tourne en Italie Les Adolescentes d'Alberto Lattuada et Ça s'est passé à Rome de Mauro Bolognini.

Souvent comparé à Alain Delon en raison de sa beauté[3], il partage dès lors l'essentiel de sa carrière entre la France et l'Italie[4], jusqu'à être davantage présent dans le cinéma italien que dans le cinéma français.

Il enchaîne les films : Amélie ou le Temps d'aimer de Michel Drach et Vive Henri IV... vive l'amour! de Claude Autant-Lara en 1961, Vu du pont de Sidney Lumet d'après Arthur Miller, Le Désordre de Franco Brusati et Adorable Julia d'Alfred Weidenmann aux côtés de Lilli Palmer en 1962, Germinal de Yves Allégret et Chair de poule de Julien Duvivier en 1963, La Ronde de Roger Vadim avec Jane Fonda et De l'amour de Jean Aurel avec Anna Karina en 1964...

Après l'échec de Sandra de Luchino Visconti en 1965, une histoire d'inceste dont il partage la vedette avec Claudia Cardinale, il tourne L'Homme qui rit de Sergio Corbucci d'après Victor Hugo et plusieurs sketches humoristiques à nouveau sous la direction de Mauro Bolognini. En 1967, il tourne aux côtés de Catherine Deneuve son film le plus célèbre, Belle de jour de Luis Buñuel, d'après Joseph Kessel.

Jean Sorel et sa femme, Anna Maria Ferrero, à la gare d'Amsterdam-Central en 1966.

À partir de la fin des années 1960, il apparaît dans de nombreux gialli signés Lucio Fulci, Umberto Lenzi, Aldo Lado ou Romolo Guerrieri, partageant l'affiche avec Carroll Baker, Sue Lyon, Florinda Bolkan ou Barbara Bach. Il travaille aussi avec l'Espagnol José María Forqué (El ojo del huracán en 1971) et l'Américain Fred Zinnemann (Chacal en 1973).

Il joue pour la télévision Une vieille maîtresse (1975) d'après Barbey d'Aurevilly. Au cinéma, il tourne en 1977 Les Enfants du placard avec Benoît Jacquot, qu'il retrouvera en 1981 pour Les Ailes de la colombe, et en 1979 Les Sœurs Brontë dirigé par André Téchiné aux côtés d'Isabelle Huppert, Isabelle Adjani et Marie-France Pisier.

Dans les années 1980, il joue dans L'Herbe rouge (1985) de Pierre Kast d'après Boris Vian et, pour la télévision, dans La Naissance du jour de Jacques Demy d'après Colette, dans lequel il retrouve Dominique Sanda, et La Démobilisation générale de Hervé Bromberger. Suivent entre autres Aspern (1985) de l'Argentin Eduardo de Gregorio, nouvelle adaptation de Henry James, Rosa la rose, fille publique (1986) de Paul Vecchiali. Après Gina Lollobrigida et Ingrid Thulin, Sorel est le partenaire de prestige, souvent distingué, de Marianne Basler, Alida Valli, Aurore Clément et Bulle Ogier.

Il tourne aussi quelques comédies en Italie, aux côtés d'Adriano Celentano, Bud Spencer et Thierry Lhermitte. À la télévision, il joue dans les feuilletons Come una mamma (1990) et Butterfly de Tonino Cervi en Italie, dans Les Cœurs brûlés (1992) et Les Yeux d'Hélène (1994) en France.

Au théâtre, il est mis en scène en 1984 par Roger Planchon dans Alice par des chemins obscurs. Il n'y reviendra que rarement, en Italie, notamment en 2001 dans Il Candido de Leonardo Sciascia.

Vie privée

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Jean Sorel a eu comme première épouse l'actrice italienne Anna Maria Ferrero[5] (1935-dcd le 21/05/2018), sa partenaire dans Traqués par la Gestapo (1962), qui abandonne sa carrière peu après. Ils se marièrent en 1962.

Depuis 2018, il est marié à Patricia Balme, communicante politique.

Filmographie

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Années 1960

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Années 1970

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Depuis 1980

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Télévision

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  • 1983 : Alice, par d'obscurs chemins... de Roger Planchon, mise en scène de l'auteur, TNP Villeurbanne
  • 2001 : Candido ovvero... de Leonardo Sciascia, mise en scène de Walter Manfrè
  • 2006 : L’individuo, la libertà e il perdono. Hegel legge Dostoevskij de Roberto Mordacci
  • 2015 : Les Trois Météores d'après Bruno Villien

Distinctions

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Notes et références

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  1. Voir sur capet.org.
  2. Il était capitaine, membre du Special Air Service. Source : « Épopée SAS de Guy de Combaud » sur le site de la Maison de la Résistance et de la Libération du Chalonnais.
  3. Laurence Schifano, Visconti : Une vie exposée, Folio Gallimard, mai 2009.[source insuffisante]
  4. « Jean Sorel » dans Jean-Loup Passek (dir.), Dictionnaire du cinéma, Larousse, 2001, p. 1374.
  5. « Jean Sorel », sur IMDb (consulté le ).
  6. Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres (janvier 2011) sur france-phaleristique.com.

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Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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